Bonne année 2009 à vous tous qui œuvrez pour la sécurité alimentaire.
Joignez vous à nous.
Bien évidemment, la hausse des prix, les biocarburants, la spéculation ... sont responsables de la crise alimentaire actuelle. Mais ce ne sont que des phénomènes périphériques. Les causes réelles sont ailleurs. Les responsables sont connus:
§ Les institutions internationales qui, pour faire réduire la dette des PVD, les ont obligés à abandonner les cultures vivrières pour des cultures d'exportations.
§ Les subventions agricoles européennes qui permettent d’inonder les marchés africains à prix bradés et qui entraînent la ruine des agriculteurs locaux. Selon Jean Ziegler, rapporteur spécial de l'ONU, " l' Union Européenne crée de la faim en Afrique par son dumping agricole".
Le Rapporteur spécial est aussi alarmé par l’augmentation des « réfugiés de la faim » qui tentent de gagner l’Europe et l’Amérique du Nord pour survivre et qui sont considérés comme des délinquants lorsqu’ils arrivent à destination quand ils ont la chance de ne pas mourir en chemin. Il a estimé qu’il est grand temps de renforcer les mécanismes de protection nationaux et internationaux en réaffirmant concrètement « le droit de se nourrir ». Les droits de l’homme ne sont pas uniquement politiques et civiques, a–t-il souligné, mais ils touchent aussi à l’économique, au social et à la culture. Jean Ziegler a estimé que l’Europe doit trouver une réponse autre que militaire pour repousser les miséreux à ses frontières. Il a proposé de créer un nouveau droit de l’homme –le droit d’accueil provisoire– qui protégerait les réfugiés de la faim », dont l’existence n’est actuellement pas reconnue dans les conventions internationales.
Pour réduire la faim dans le monde, pour diminuer l'immigration clandestine, la priorité des gouvernements, des collectivités locales doit être l'aide au retour des cultures vivrières. Agro Sans Frontière, qui s’est donné pour mission de porter une assistance agronomique aux populations et régions du monde qui ont des besoins alimentaires est à la disposition de tous, collectivités, ONG, pour mener à bien cette action prioritaire.
Cette conversation, enregistrée à la demande de la Première Dame pour être écoutée par le Président a été très fructueuse et laisse espérer une conclusion très rapide et heureuse pour les journalistes français et espérons le, pour leurs collègues Nigériens.
Le Président TANDJA doit faire abstraction des conseils de ceux, dans son entourage, qui le pousse à garder les deux journalistes en prison, car se sont les mêmes qui le lacheront aux premiers problèmes. Le Président est un homme intelligent qui sacrifie toute son énergie au développement de la démocratie dans son pays. Il ne faudrait pas que tout soit remis en cause par des conseillers qui ne s'intéressent qu'à leurs pouvoirs.
Vendredi 18 11h: Nous venons d'apprendre la libération sous caution de Thomas Dandois et Pierre Creisson. Agro Sans Frontière remercie le Président Mamadou TANDJA pour sa volonté de garantir la justice et la démocratie dans son pays et nous espérons qu'il en fera de même pour ses deux compatriotes.
Pour nous contacter, Email: agrosansfrontiere.bourgogne@laposte.net
AOÛT:
JUILLET:
15: Réunion avec Comité d'Aide aux Lépreux d'Antalaha (madagascar), ABM (89).
JUIN:
19: Réunion avec Solidarité Centrafrique.
26: Réunion avec SANBETO.
09: radio campus réaction par rapport aux émeutes de la faim.
10: rencontre avec "les amis du Monde diplomatique.
19: participation à l'assemblée générale du club UNESCO de Dijon.19: Entretien avec l'association SANBETO qui intervient au Togo et au Bénin.
21: Entretien avec l'association AC CESAR.
24: Entretien avec l'association ABM (89)
Samedi 31 mai conférence débat ( voir CR sur blog)
A la maison de quartier de Fontaine d'Ouche, participation et témoignage sur mes expériences sur les thèmes suivants:
Vendredi 23 mai. - De 14 heures à 15 h 30, « Les défis de l'éducation en Afrique de l'ouest », avec Karamoko Berthé, responsable des statistiques à la direction de l'éducation de Koulikoro au Mali. De 16 heures à 17 h 30, « Agriculture, environnement, écologie, en Afrique de l'ouest », avec Alain Coupat de Calao Productions, société coopérative d'intérêt collectif.
Samedi 24 mai. - De 10 h 30 à 12 heures, « L'Afrique, les enjeux de la mondialisation », avec Gérard Vincent, professeur d'économie, président de l'association Ami Mali. De 14 h 30 à 17 heures, « La place de la femme dans la société africaine », avec la présence de femmes africaines.
Le samedi 15 mars, intervention lors d'une conférence organisée par Les Amis de la Confédération paysanne, avec le soutien des Amis du monde diplomatique. Maison des Associations, rue des Corroyeurs à Dijon.
Le vendredi 14 mars, intervention à Radio Campus Dijon, grâce au correspondant du Monde diplomatique,M. Didier Rolland. Le sujet était le co-développement et l'autonomie des pays en voie de développement.
Le mercredi 30 janvier, rencontre avec M. François PATRIAT, Président du conseil régional de Bourgogne. Celui ci est convaincu, comme ASF, que la meilleure manière de lutter contre l'exode rurale et par ricochet contre l'immigration sauvage c'est d'aider les populations rurales des pays en voie de développement à revenir aux fondamentaux: se nourrir. Il va ainsi dans le même sens que les institutions internationales. Ses encouragements nous sont précieux.
Le vendredi 18 janvier, contact téléphonique avec Mme Hadja Fati TANDJA, première dame du Niger. (voir ci-joint)
Le jeudi 20 décembre, rencontre avec M. Dominique PAUTHEX, ancien directeur de l'ENESAD (Etablissement National d'Enseignement Supérieur Agronomique de Dijon) avec lequel j'ai eu un échange fructueux pour l'avenir, permettre aux travers des projets A.S.F Bourgogne:
-de limiter l'exode rurale dans les pays en voie de développement,
-à des étudiants d'avoir la possibilité de faire leur stage dans ces pays.
Le mercredi 12 décembre, rencontre avec M. Jacques BROSSIER, président de l'INRA de Dijon. J'ai été très heureuse de rencontrer un grand connaisseur de l'agriculture familiale des PVD. Je suis certaine que nous ferons un bout de chemin ensemble, car, comme moi, il est persuadé que la recherche et l'agriculture sont deux facteurs déterminant pour contribuer à la réduction de la pauvreté.
Les 4, 5 et 6 décembre, A.S.F a participé, par l'intermédiaire de Hadjiratou Emilienne LAUBER a un colloque " Quelle microfinance pour les pays en développement ? " organisé par la Fondation pour l'Agriculture et la Ruralité dans le Monde à l'espace Mendes France du Ministère de l'Economie et des Finances.
Le programme sur le site:
http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/729.pdf
Le compte rendu ici:
http://www.fondation-farm.org/index.php?lang=fr